Alvise Pérez, l’eurodéputé d’extrême droite, a récemment fait sensation en Espagne. Grâce à une présence en ligne impressionnante, il a attiré l’attention. Sans passer par les médias traditionnels, il a obtenu des voix. Voyons son impact :

• 1M d’abonnés sur Instagram
• 332k sur YouTube
• 480k sur Telegram – le réseau social dont le patron a été récemment interpellé en France

Son parti, « Se acabo la fiesta » (traduction : « La fête est terminée »), a remporté 3 sièges au Parlement européen. C’est un exploit inattendu. En effet, il représente 4,5% des voix espagnoles, soit 800 000 votes.

Une campagne à la mode 2.0

D’abord, il n’y a eu ni grands meetings, ni programme classique. En fait, tout s’est joué sur les réseaux sociaux. Avec un style provocateur et une volonté de casser le système de l’intérieur, Pérez rappelle des figures comme Javier Milei ou Donald Trump.

La cerise sur le gâteau

De plus, pour ajouter du piquant, Pérez a promis de donner son salaire d’eurodéputé à un abonné. Pour participer, il faut partager un tas de données personnelles : nom, prénom, adresse, téléphone, email, numéro de carte d’identité, et son compte Instagram. Cependant, cette collecte enfreint les lois espagnoles et européennes sur la protection des données.

Une nouvelle ère en Europe

Ainsi, ce concours soulève des questions. Avec les influenceurs prenant le devant de la scène politique, la controverse semble remplacer les campagnes traditionnelles. Si un abonné gagne le salaire, que gagne réellement l’Europe en retour ?